Pour la 2ème tournée des Hippo'crampes en Angleterre, nos amis Tony et Sarah avaient, comme d'habitude, très bien préparé la chose. Un grand merci à eux. Timming parfait, tout le monde était même en avance au rendez-vous fixé et après la remise des chemises et cravates par Gécou le Prez, embarquement immédiat en direction de Bristol. Après une rapide visite de la ville, les chauffeurs faisaient "les bordures et les trottoirs" pour rejoindre The Fountain Lodge et son Pub distant de quelques mètres. Très pratique pour une soirée qui s'annonçait bien arrosée ! Un apéro et quelques parties de pétanque plus tard, on se retrouvait tous pour un buffet froid qui ressemblait plutôt à une préparation d'avant match à l'ancienne dans les vestiaires. "On reste groupés les gars, on se resserre". Pas de mal à 32 dans 15m² ! 

  Quelques Jack Daniel's plus tard, sans oublier les parties de   fléchettes et tout le  répertoire des années 70 interprété par O'Driscoll, on constate qu'au moins une Anglaise sait jouer de la grosse caisse, et quelle caisse ! La patronne, qui a sans doute réalisé sa recette de l'année, nous gratifie d'un "good nigth gentlemen", elle qui pourtant ne souhaitait pas recevoir de rugbymen ! Là encore, un timming impeccable pour le réveil et après les toasts et les oeufs brouillés, départ pour Bath où l'on retrouve nos amis de Modena pour visiter la ville romaine et partager un excellent repas dans le cadre "so British" du club-house du stade champêtre de Bath.

   Puis, une fois de plus dans les temps, c'est au tour de la visite du Millénium Stadium de Cardiff dans lequel les Hippos lancent un Pilou-pilou qui résonne encore, en prélude à la finale européenne opposant les Cardiff  Blues au RCT une semaine après. Gonflés les Hippos ! Les Fadas vont être jaloux... 19h30 au pub "The prince of Wales", personne n'est en retard, et encore moins pour la nuit au "Wakabout" !

 Samedi c'est le grand  jour. Nous sommes attendus au club de Lydney pour le  "Three nations, one passion". L'accueil est on ne peut plus chaleureux, mais la sélection Anglo-Galloise ne laisse aucune chance aux équipes latines. Avec pas moins de quatre anciens internationnaux dans ses rang, l'équipe de la forêt de Dean déroule un rugby très rapide et précis. Les essais s'enchaînent. Mais les Hippos renforcés par Levy, peuvent garder la tête haute. Josse est quand même fier de la résistance opposée face à cette sélection qui figurait, il faut le reconnaître, dans la catégorie supérieure. Au club-house, les catégories se nivellent et les bières coulent à flot. Après l'échange des cravates et autres présents, nous sommes quand même battus à la "buvette en ligne", Pépé ne savait pas que c'était du cidre ! Quelques chansons plus tard, il est temps de rentrer au Fountain Lodge "déguster" un Fish and chips devant un RCT/Clermont enregistré par Tony. Il n'y a pas à dire, c'est vraiment un "King" ! Tous déçus, on va se coucher. S'agit pas d'être en retard pour le réveil matinal du lendemain. Là aussi, le timming est impeccable. Les minibus quittent le parking à l'heure prévue. On aura même de l'avance car le pont qui mène au Pays de Galles est finalement ouvert. Alors pourquoi , oui pourquoi, comme le dira plus tard le Grand Brian :  "le Low-coast a soudain viré à l'Holocauste" pour presque la moitié d'entre nous ? On ne le saura jamais. Trop confiants le Prez et sa bande. Aucun retard tout au long du week-end et voilà, on prend un café tranquilles avant d'embarquer. Résultat des courses, les "thirteen superb" dont je fais partie, regardent leur avion décoller derrière les portes d'embarquement ! 15 heures et 250 coups de téléphone plus tard, nous atterrissons à... Barcelone où Prince Charles, Broule et Thierry sont venus nous chercher. Y a pas potes là ?

  England(and Barcelona) Tour : L'acte 2 peut commencer... Car pour la moitié des "Trece Hermosas", le périple va commencer. Après la photo dans le hall de l'aéroport pour immortaliser ça, on s'est encore une fois partagés pour embarquer dans les 2 véhicules. Quand j'ai vu Lolo le nez dans le moteur, taper sur un relais pour faire redémarrer notre voiture devant l'aéroport, j'ai compris tout de suite que je n'avais encore pas pris le bon wagon. Bon, jusqu'à Perpignan pas de souci à part un arrêt sur la bande d'urgence pour jouer du poing sur le relais. A Montpellier, après la pause café, ça se gâte. On ne repart pas. Mon appel de détresse à Gécou reste sourd. Il nous faut un couteau pour démonter le relais. Broule est équipé, il peut nous sauver! Mais de toute façon ils sont devant et on a trouvé un couteau. Ouf. Enfin... Jusqu'à ce que Thierry - le pote à Lolo, faut le préciser - se le plante dans le doigt ! Gécou, fais quelque chose ! Une heure et une jolie poupée au Chatterton plus tard, on repart. Fatigués par toutes ces émotions, le trio du fond -Fred, Brian et moi - s'endort enfin comme tous les autres. C'est vrai que... Vu la conduite "au taquet" du chauffeur, on était un peu sur le qui-vive. Et on aurait dû le rester, car lorsqu'un  brusque coup de frein nous a sortis de notre léthargie, le panneau d'autoroute indiquait... Montélimar nord ! Nouvel appel au Prez. Réponse : "Bhèèè bon courage, nous on est sur le bon tronçon, on file. On se rappelle" ! Finalement, on arrive à 8h, tous bien fracassés, mais on est arrivé. Et ça n'était pas gagné d'avance... Je passe sur mon exploit de l'après-midi, tout le monde est au courant. Ha non ? Mais si, le voyage avec Gé et Pépé jusqu'à Nice pour récupérer la voiture de Jean-louis, mais avec les clés restées à Toulon. Vous saviez ça, quand même ? Même qu'on a évité les barrages anti-mongoliens à Fréjus, hein Stringer. En revanche, ce que peu d'entre vous savent, c'est que le Prez est reparti le soir accompagner le minot à son appartement d'Aubagne et a attendu d'être là-bas pour se rendre compte que les clés étaient toujours... à Toulon. Hé ouais, je sens que l'Assemblée Générale va être, comment dire... ironique envers les Ibériques !

Petite scène résumant à elle seule la teneur du week-end: Lors du match, Samba tape au pied dans le ballon au lieu de se jeter sur lui. Le coach : " Putain Jean-Louis, couche toi sur le ballon !" Réponse du bord de touche : "Tu vois pas que s'il se couche, il s'endort !" 

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